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À Dieu, tout est possible

Au moment où j’en avais le plus de besoin, une personne m’a offert une plaque décorative avec cette inscription: «With man this is impossible, but with God all things are possible»    Matthew 19:26. Qui se traduit comme suit: «Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible» Matthieu 19:26.  C’est ainsi que Dieu a agit dans ma vie. Le Seigneur a accompli ce qui était impossible à l’homme en me donnant un enfant.  Aussi loin que je peux me souvenir, même enfant j’ai toujours voulue avoir des enfants et être mère.  J’adorais les enfants, j’avais une facilité avec eux et j’ai eu la chance de leur enseigner la classe des enfants pendant plus d’une quinzaine d’années dans l’église. Je me suis beaucoup attachée et investie auprès des enfants d’autrui, mais une fois mariée, je désirais avoir mes propres enfants.

En fait, l’objet de mes prières à Dieu était que je sois enceinte et que j’obtienne une promotion à mon travail. Une année s’est écoulée sans que Dieu ne réponde à l’une ou l’autre de mes demandes.  Deux opérations que j’ai subies dans le passé me donnaient des raisons de consulter des médecins et d’entreprendre des traitements de fertilité.  L’échec de chaque traitement fut une épreuve émotionnelle que je ne peux décrire.  L’éventualité de ne pouvoir avoir d’enfant m’a rempli d’une tristesse profonde. Je priais que Dieu puisse me soutenir et m’aider à accepter sa volonté.  Je me suis remise à Dieu et je dois dire qu’il m’a soutenue à travers  cette période de différentes façons.  Soit par une prédication d’espoir, soit par une parole d’encouragement, par le cadeau de la plaque décorative dont j’ai fait mention précédemment et surtout le support de ma famille.  Dieu m’a aidé.  J’ai prié comme le demande la parole, c’est-à-dire en croyant fermement que Dieu nous a déjà exaucés.  J’ai mis ma foi en Dieu tout en lui disant ce que je désire, mais en lui disant également que si ce n’était pas sa volonté, de me donner la force de le supporter.  Même au travail, la promotion tant attendue tardait à venir et cela malgré mes efforts constants et la bonne réaction de mes employeurs envers mon travail.  Mes supérieurs m’assuraient qu’ils appréciaient mon travail et que j’étais la favorite pour la promotion. Décidément ni l’une ni l’autre de mes prières n’étaient exaucées et les mois s’écoulaient.

À la fin du mois de février, un bilan des médecins est venu nous décourager encore plus.  Ils  demandaient que je subisse une autre opération pour augmenter mes chances d’enfanter.  Ils me prescrivirent un médicament et je devais les revoir en vue de me préparer à cette nouvelle intervention chirurgicale.  C’était un revers auquel je ne m’attendais pas, cela retarderais tous mes traitements. Entre temps au travail, l’une de mes collègues a obtenu le poste que je desirais.  Cela s’est fait de façon inattendue et hors norme,  au moins 3 personnes auraient dues être nommées et  les postes auraient dues être affichés.  Alors tout cela a causé une tôlée au travail.  En voyant cela, je commençais à considérer le poste de formatrice qui serait bientôt libre. Je priais continuellement parce que je me disais  que Dieu allait ouvrir une porte pour moi d’une manière ou d’une autre.  Je me suis donc préparée à subir l’entrevue pour être formatrice.  J’ai été honnête avec ma gestionnaire lui expliquant ma déception par rapport au poste que je désirais tant et en lui disant que je considère celui de formatrice et que j’allais subir l’entrevue.  Elle me fit une offre, l’assurance d’obtenir le poste que je désirais la prochaine fois qu’il sera ouvert, si j’acceptais de suivre une formation pour le secteur médical. Ce qui me donnerait une habileté supplémentaire.  Pour comprendre ce qui m’étais proposé, il faut savoir qu’aucun chef d’équipe, je dis bien aucun, n’acceptais de le faire et je n’en avais pas plus envie que les autres.  J’ai réfléchi, je voyais que les gestionnaires étaient mal pris, puisque nul ne voulais de cette responsabilité.  J’ai fini par accepter.  J’ai tout de même été en l’entrevue.  Tout s’est bien passée mais j’ai dû leur dire que j’allais subir une formation pour le médical.  Pour cette contrainte ils ne m’ont pas sélectionné. On était à la fin du mois de mars, tout allait très vite, les gestionnaires ont  fini par annoncer les personnes choisies comme Coach et j’en faisais partie.  L’annonce s’est faite si tard en après-midi, que j’ai appris la nouvelle seulement au retour du congé de Pâque.  En entrant au bureau les collègues me félicitaient.  Que Dieu soit loué, il a finalement répondu à ma prière.

Dans tous les cas, j’étais heureuse de cette promotion. La semaine suivante je devais commencer la formation pour le médical.  Pendant que j’étais en formation, j’ai eu un rendez-vous pour passer une échographie pour prépare l’opération que les médecins voulaient que je subisse.  Je suis entrée à la clinique ce matin-là comme j’en avais l’habitude durant ces derniers mois.  Dans la salle, lorsque le médecin est entré pour m’examiner elle m’a demandée si j’étais enceinte.  Je lui réponds: non.  Elle me demande si j’ai fait un test de grossesse. Je lui réponds: non.  Elle insiste, me dit que je dois faire un test de grossesse. Je lui explique qu’on m’a prescrit un médicament qui devait provoquer mes règles mais que cela n’a pas marché et que l’on m’a demandé de venir tout de même, que personne ne m’a dit que je devais faire un test de grossesse avant, pas même le pharmacien.  Le médecin, c’était une femme, insiste.  Je la trouvais  étrange parce que c’était la première fois qu’on me questionnait ainsi.   Je ne comprenais pas pour quelle raison elle insistait. Elle a fini par dire: «Eh bien, on va voir!». Elle a procédé à l’examen. Aussitôt que les images de la sonde apparaissent, je suis surprise. Cela ne ressemble en rien à ce que l’on voit d’habitude. Plus je regarde et plus mes yeux s’agrandissent.  J’ai regardé le médecin avec des yeux qui disaient qu’est-ce que c’est? Elle m’a laissé absorber le tout puis elle m’a dit : «Eh bien, vous êtes enceinte.  Et depuis un bon moment à part de cela!» Je suis passée de l’ébahissement, à l’étonnement pour finir par le questionnement.  Comment pouvais-je être enceinte?  Le médecin a changé de sonde pour voir le bébé. Elle a pris ses mensurations et déterminé que je devais être enceinte de près de 16 semaines.

Par la grâce de Dieu, j’étais enceinte depuis tout ce temps sans le savoir.  Je demandais au médecin de photos afin de les montrer à mon mari. Je me disais : «Sans cela, il ne me croira pas.» Je répétais comment? Je questionnais le médecin : c’est donc pour cela que le médicament ne provoquait pas mes règles comme cela devait le faire?  Elle me répondit que le médicament n’avait pas fonctionné parce que si cela avait été le cas cela m’aurait fait avorter.  Mon Dieu est grand!  Non seulement Dieu a donné l’enfant que je lui demandais mais il l’a protégé afin que rien ne lui arrive. De plus, le moment de la conception correspondait à mon dernier traitement, là où les médecins disaient que mes ovules n’étaient pas suffisamment bons. Le traitement a échoué, mais sur cette même ovulation Dieu a réussi.  C’est là une merveille.

À partir de ce moment, ma foi était renouvelée, ma reconnaissance envers Dieu décuplée.  Je marchais comme sur un nuage et je me sentais comme dans les mains de Dieu lui-même. J’étais entourée de sa protection, l’enfant que je portais était fort et en sécurité.  Dès ce moment, je savais que tout allait bien aller. Si Dieu avait protégé mon enfant jusque-là sans que j’en aie conscience, alors il allait continuer à le faire jusqu’à ce que je le porte à terme et que le bébé vienne au monde.  Je me disais que l’amour de Dieu est grand et parfait.  Je n’ai pas eu peur, ni pour l’enfant, ni pour moi, ni pour les douleurs de l’enfantement, car Dieu était là. Voici mon témoignage, c’est ce que Dieu a fait dans ma vie. Et je crois sincèrement qu’il peut le faire pour quiconque croit.

Que la grâce de Dieu vous accompagne,

Murlène Céus

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